Tour savoir sur le Diagnostic de performance énergétique (DPE)

Récemment, le ministre de l’Économie a annoncé vouloir modifier les critères du diagnostic de performance énergétique, afin notamment de répondre aux critiques des propriétaires qui ne le trouvent pas adaptés aux petites surfaces (comme les logements étudiants) et aux modalités de chauffage. En attendant des mesures concrètes, revenons sur les modalités actuelles du DPE, à quoi il sert ? Comment est-il établi ?...
Qu’est-ce qu’un DPE ?
Le diagnostic de performance énergétique, communément appelé DPE, renseigne sur la performance énergétique et climatique d’un logement en évaluant sa consommation d’énergie et son impact en termes d’émissions de gaz à effet de serre.
Réalisé par un diagnostiqueur immobilier certifié et indépendant qui s’appuie sur les caractéristiques physiques du logement comme le bâti, la qualité de l'isolation, le type de fenêtres ou le système de chauffage, le DPE permet de classer le logement selon une échelle située entre A, pour les logements “extrêmement performants” et G, pour les logements "extrêmement peu performants". Valable pendant 10 ans, le DPE est ensuite remis au propriétaire ou futur acquéreur.
Pourquoi faire un DPE ?
Obligatoire lors d’une vente ou d’une location d’un bien immobilier, un bon DPE est un véritable argument auprès de l’acquéreur. Entre un logement aux bonnes performances énergétiques et une passoire thermique, le prix du bien peut parfois osciller jusqu’à 30%.
Depuis le 1er janvier 2023, un logement situé en France métropolitaine est qualifié d'énergétiquement décent lorsque sa consommation d'énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation, refroidissement...) est inférieure à 450 kWh/m2 d’énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an. Les logements dont la consommation d'énergie dépasse cette valeur ne peuvent plus être proposés à la location.
Si le logement est classé F ou G, il devra comporter la mention « logement à consommation énergétique excessive ».
Le DPE est opposable. C’est-à-dire que le propriétaire bailleur ou le vendeur engage sa responsabilité dans l’information donnée au locataire ou à l’acquéreur dans le DPE. Si une erreur est commise et/ou que l’information communiquée n’est pas correcte, il sera possible de poursuivre en justice le propriétaire afin d’obtenir un dédommagement.
Comment améliorer son DPE ?
Soucieux de réduire leur empreinte environnementale et de réaliser des économies d’énergies, les acquéreurs ou locataires sont de plus attentifs aux performances de leur futur logement : un bon diagnostic de performance énergétique valorise nettement un bien immobilier.
Si le DPE de votre bien immobilier indique de mauvaises performances, nous vous invitons à faire réaliser un audit énergétique par un professionnel compétent. Un audit va bien au-delà d’un DPE en établissant un état des lieux détaillé de la performance énergétique et environnementale d'un logement et surtout en établissant des préconisations et des scénarios de travaux pour améliorer la performance énergétique de votre logement. Les travaux de rénovation tels que l’isolation, le chauffage ou les vitrages isolants sont autant de sources d’amélioration envisageables, et abordables grâce aux dispositifs d’aides à la rénovation énergétique (MaPrimeRénov’, CEE...).
À noter que l’obligation de réaliser un audit énergétique lors de la vente d’un logement ou d’un immeuble en monopropriété, considéré comme étant une passoire énergétique (de classe DPE F ou G) est en vigueur depuis avril 2023.
Pour vous faire accompagner dans vos travaux de rénovation, nos conseillers Croissance Verte, experts en rénovation énergétique sont à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. Croissance Verte, partenaire de confiance, est à même de vous accompagner de A à Z dans votre projet. N’hésitez pas à contacter nos équipes. Ce service est gratuit et sans engagement, contactez le 02 52 700 982.